« Au Burkina Faso, le Train de la souveraineté est déjà en marche et ne peut être arrêté » avait affirmé Chafia CHOUCHEN, la panafricaniste tunisienne, dans l’une de ses nombreuses interventions sur les actions du président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE et de ses collaborateurs, dans leur dynamique de garantir une souveraineté totale au pays des hommes intègres.
Selon elle, la nationalisation des entreprises et sociétés importantes du Faso autrefois gérées par des étrangers, la promotion de l’industrialisation pour la transformation locale des matières premières du pays, la révolution des secteurs clés de l’économie, le désir des autorités du Burkina de réduire considérablement les importations au profit des produits locaux quel que soit leur nature, sont des efforts louables et encourageants qui jouent en faveur d’une souveraineté absolue.
Dans cette démarche pour la souveraineté, la restauration de la dignité et de l’identité même du citoyen burkinabè, le gouvernement sous l’égide du président Ibrahim TRAORE n’arrête pas en matière d’initiatives et d’innovations. L’adoption par le Conseil des ministres du décret portant définition des caractéristiques et conditions de port du costume d’audience des magistrats et des greffiers, mettant en avant le Faso Dan Fani burkinabè, témoignerait une fois de plus, de l’engagement ferme des autorités pour une consommation locale.
Une option essentielle pouvant appuyer davantage la politique d’autosuffisance alimentaire et de l’autonomisation financière des travailleurs dans les différents secteurs du pays. Ce qui conduira inéluctablement le pays vers sa souveraineté économique et alimentaire réduisant significativement la dépendance des burkinabè de l’extérieur. Tout compte fait, les autorités se montrent déterminées et la participation du peuple ne fera qu’accélérer le processus.
Marceline Dabou