Il y a déjà un an que les pays du Sahel, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger œuvrent en synergie dans le cadre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), pour relever les défis communs touchant leurs Nations et leur espace commun. Après le bilan satisfaisant et encourageant de cette coopération sous régionale, les chefs d’Etats alliés se projettent dans le futur avec des décisions et projets ambitieux, pouvant permettre d’atteindre les objectifs cruciaux.
Pour rappel, les chefs d’Etats de l’AES, aujourd’hui Confédération AES, ont décidé d’étendre leurs actions conjointes à d’autres domaines autres que la défense et la sécurité. Il s’agit notamment de l’économie et de la diplomatie. Alors pour renforcer davantage leur coopération et mieux relever les défis dans les domaines concernés de l’Alliance, des décisions importantes et conjointes ont été prises.
Il a été décidé notamment de la création d’une Banque d’investissement et d’un fonds de stabilisation. L’idée selon les dirigeants de cette organisation, est de mobiliser et de mettre en commun des ressources financières permettant de financer des projets communs de développement dans plusieurs secteurs économiques au bénéfice des populations de l’espace Liptako-Gourma.
Dans le cadre de la promotion de l’intégration des peuples, il est annoncé la création très prochaine, d’un passeport biométrique commun aux peuples de la Confédération AES. Une manière d’accélérer l’intégration des peuples et de favoriser la libre circulation des personnes et des biens dans cet espace tout en supprimant ou en allégeant des tracasseries douanières au niveau des frontières communes.
L’ambition des autorités des pays membres de l’AES est de rendre stable, prospère et totalement souveraine, cette zone sahélienne pour le bonheur de leurs citoyens. Il est également prévu une synergies d’actions pour assurer la sécurité alimentaire et améliorer les infrastructures dans la région. C’est selon le discours du président en exercice de la Confédération, chef de l’Etat malien, le colonel Assimi GOÏTA.
Damien Kotou
