Alors qu’ils sont nombreux à prédire la chute de l’AES surtout après la sortie des trois pays de la CEDEAO, l’Alliance des Etats du Sahel est plutôt en position forte économiquement plus que le reste du bloc selon le Fonds monétaire international (FMI). Bonne nouvelle pour le trio sahélien même s’il est privé des avantages de la zone de libre-échange africaine.
Le Fonds monétaire international prédit des perspectives de croissance économique au-delà des attentes pour l’AES. L’institution financière croit en une accélération de la croissance économique au niveau des trois pays pour l’année 2024 d’après son dernier rapport publié en janvier, sur les perspectives économiques mondiales.
Selon le FMI, les trois pays de l’AES arriveront à s’en sortir économiquement grâce à la manne pétrolière pour le Niger, l’agriculture et les mines pour le Mali et l’agriculture pour le pays du Capitaine Ibrahim Traoré.
Au Niger, avec l’opérationnalisation de son oléoduc vers le Bénin, son produit intérieur brut (PIB) devrait augmenter de 11,1% cette année, soit le double enregistré l’année dernière et cela couvrirait la moitié des recettes publiques. A l’horizon 2026, cela va représenter un quart du PIB.
Le Burkina-Faso grâce aux différents programmes pour soutenir l’agriculture, ce secteur permettra d’accroitre le PIB qui était à 20%, de 6,4% de plus. Enfin avec le nouveau code minier du Mali, l’Etat compte tirer un maximum des retombées économiques de l’or qui, représentent 25% du budget national. L’objectif est de parvenir à 500 milliards de FCFA par an.
Sasa Sossou